L’évaluation de votre vitesse de marche lors d’une randonnée est très importante, car elle vous permet de calculer vos performances. Il se peut qu’au stade de débutant, un tel exercice se révèle être difficile. Le calcul de la vitesse moyenne est un bon moyen pour les randonneurs expérimentés de prévoir la durée de leur trajet et d’éviter les dangers.
Pour mieux appréhender la notion de vitesse moyenne de randonnée, vous devez d’abord connaître les évènements qui peuvent retarder votre randonnée, et ensuite les différentes méthodes possibles pour évaluer votre allure en randonnée.
Pourquoi devriez-vous savoir calculer votre vitesse de marche ?
L’estimation de son allure pendant une randonnée est très importante pour un bon randonneur. Avoir une idée de sa vitesse de randonnée vous aidera de bien des manières, comme nous vous l’expliquons ci-dessous.
Pour avoir une meilleure préparation de la randonnée
Le fait de connaître en amont votre vitesse de moyenne de marche vous permettra d’organiser, et de réaliser de manière efficace, toutes vos randonnées. Ceci est d’autant plus nécessaire lorsque vous souhaitez faire un long trajet ou une grande randonnée avec une multitude d’étapes.
Durant une longue randonnée, vous pouvez être confronté à différentes difficultés selon que vous soyez à une étape de plaine, ou à une étape de montagne. Pour arriver à surmonter les différents obstacles sans perdre votre temps, vous devez connaître vos aptitudes de randonneurs, ainsi que votre vitesse moyenne de déplacement en fonction du type de terrain, ou encore de la météo.
Pour être fin prêt à partir sur les chemins de France et d’ailleurs, n’hésitez pas à effectuer un entraînement pour vos randonnées !
Pour prévoir vos heures d’arrivée
Quand vous êtes en randonnée, il est important de prévoir votre heure d’arrivée pour ne pas rentrer tard dans la nuit, au risque de vous perdre. Si vous êtes en mesure de déterminer votre vitesse moyenne de déplacement, vous pourrez déterminer approximativement votre heure d’arrivée.
En fonction du paysage ou de la déclivité, votre vitesse de marche peut varier. Pour cela, vous devez calculer la vitesse de marche en fonction de chaque type de paysage. Cela présuppose de nombreuses sorties, et beaucoup d’expériences sur les chemins !
Quels paramètres prendre en compte pour déterminer la vitesse de marche ?
La vitesse de marche varie selon qu’il s’agisse d’une randonnée spécifique ou d’une autre. Elle peut changer en fonction de certains facteurs :
- Le dénivelé ;
- Vos aptitudes physiques ;
- La météo ou la saison ;
- Le type de terrains ;
- Le poids de votre sac ;
- Les pauses.
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Le dénivelé
C’est un mot qui revient souvent lorsque l’on parle de randonnée en montagne. Sa valeur est positive quand il s’agit d’une pente, et négative quand c’est une descente. Lorsque vous montez une pente, vous fournissez plus d’effort et vous ne pouvez pas marcher à la même vitesse que sur un terrain plat.
Dans les descentes, vous fournissez moins d’effort, et votre vitesse de marche augmente. Vous devez prendre en compte les types de dénivelés sur votre parcours pour calculer votre vitesse moyenne de marche.
Vos aptitudes physiques
Elles dépendent aussi bien de votre âge que de votre expérience. Plus vous êtes âgé, plus l’allure de votre marche pourra diminuer. Mais c’est sans compter votre expérience, qui sera également un facteur de votre vitesse moyenne en randonnée.
Lorsque vous avez déjà parcouru plusieurs kilomètres, ou que vous ne vous êtes pas assez reposé pendant la randonnée, il est normal que votre allure chute au fur et à mesure. Pendant votre parcours, il est très important de trouver des moments de pause pour reprendre le souffle.
On conseille également aux non-habitués de s’entraîner convenablement avant de prendre part à un trek, ou à une randonnée difficile en montagne !
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La météo ou la saison
Il est évident que pour une même distance, votre vitesse sera plus faible en hiver qu’en été. Lorsque vous marchez sous une forte pluie, ou sur un terrain dégradé par la météo, vous ne pouvez pas avancer à la même vitesse que durant des conditions climatiques idéales.
Lors des préparatifs de vos randonnées, vous devez ainsi vérifier la météo et tenir compte de la saison avant de partir à l’aventure.
Pour les plus téméraires à qui la pluie ne fait pas peur, pensez tout de même a imperméabiliser vos chaussures de randonnée !
Le type de terrain
Il est certain que vous aurez plus de mal à vous déplacer sur un terrain boueux que sur un terrain sec. Dans le même contexte, il vous sera plus facile de vous déplacer sur un sol à relief plat que sur un sol accidenté, ou très pentu.
Si pendant votre randonnée vous devez, par exemple, traverser des rivières à pied, vous perdrez automatiquement du temps. Il faut donc bien visualiser son trajet avant de partir en randonnée pour pouvoir calculer sa vitesse moyenne.
Le poids de votre sac
Eh oui ! Quand vous partez en randonnée pour une longue durée, vous avez tendance à remplir votre sac de tout ce que vous jugez nécessaire… ou pas. Vous aurez donc plus de charge à transporter.
Franchement, était-ce bien nécessaire de prendre ce livre de 800 pages avec vous, « au cas où » ?
Vous aurez donc l’impression d’être tiré vers l’arrière en marchant et vous serez très vite essoufflé. Vous devez ainsi apprendre à vous contenter du strict nécessaire pour ne pas alourdir votre sac à dos.
Pour vous soulager, n’hésitez pas à opter pour un bâton de randonnée en bois ou en métal ! Il vous permettra de mieux répartir le poids de votre sac à dos lors de vos sorties.
Les pauses
Évidemment, quelle que soit votre expérience, vous aurez besoin de repos après quelques heures de marche. Il est conseillé de se reposer après cinq heures de marche pour reprendre des forces. Dans vos calculs, vous devez donc tenir compte de vos pauses et des moments où vous ne marchez pas.
Durant vos pauses, prenez le temps de respirer, de boire quelques gorgées d’eau, de manger un morceau et de réajuster vos sandales de randonnée !
Méthodes pour calculer la vitesse moyenne de marche
Comme nous l’avons vu plus haut, la vitesse moyenne de marche dépend de plusieurs paramètres. Les méthodes de calcul diffèrent donc en fonction du type de terrain et de votre équipement. Nous précisons que les valeurs de vitesse sont approximatives, mais elles peuvent vous servir de référence.
Pour une randonnée sur un terrain plat
Dans ce cas, le terrain plat correspond à un sentier de randonnée bien tracé, non boueux et peu accidenté. Calculer sa vitesse de marche sur ce type de terrain est très facile. Il suffit de faire le rapport entre la distance parcourue et le temps mis pour parcourir cette distance.
Pour connaître la vitesse à laquelle vous avez parcouru 10 km en 2 heures, il vous suffit de diviser 10 par 2, soit 5 km/h. N’oubliez pas de soustraire les moments de pauses et d’arrêts pour ne pas fausser vos calculs.
Pour une randonnée en terrain à forte déclivité
Dans les zones à pente, le calcul de vitesse de marche devient plus compliqué. Pour ce type de terrain, la distance parcourue est très difficile à déterminer. Du fait des pentes, vous devrez tenir compte des variations du dénivelé.
En premier lieu, pour calculer votre vitesse de marche sur un terrain en pente, vous devez d’abord cerner la notion de dénivelé, car elle est essentielle pour le calcul. Nous vous conseillons de lire notre article qui vous apprendra comment calculer facilement le dénivelé de vos randonnées par ici !
Une fois que les notions de dénivelé positif et de dénivelé négatif ne vous sont plus étrangères, nous pouvons reprendre le calcul. Pour effectuer le calcul de vitesse, il vous suffit de suivre la même démarche que dans une plaine, que nous avons vu juste au-dessus. Prenons pour exemple la randonnée du sommet du Grand Veymont, dans le Vercors :
Elle représente une distance totale de 20,21 km pour un dénivelé positif de 943 mètres, et un dénivelé négatif de 942 mètres. Le temps de parcours est estimé à environ 8 heures et 30 minutes. Pour la vitesse de marche, nous obtenons une valeur faible de 2,38 km/h environ. Cette faible vitesse est due aux dénivelés positifs et négatifs qui vous forcent à réduire votre allure.
Vous pouvez aussi calculer les vitesses de montée et de descente. Pour la montée, divisez la distance du dénivelé positif par le temps de montée. En ce qui concerne la descente, le calcul est le même, mais avec les chiffres du dénivelé négatif.
Lors des randonnées dans les Alpes et plus largement en haute montagne, ce qui compte n’est pas la distance totale à parcourir mais plutôt le dénivelé et le temps de parcours. Faites attention à ne pas programmer de longues randonnées pour une journée dans les montagnes !
On rappelle qu’il est nécessaire pour un randonneur de connaître l’allure à laquelle il marche afin d’améliorer ses performances et éviter toutes sortes de risques. Cette vitesse dépend de plusieurs paramètres, et se calcule de différentes manières en fonction du type de terrain !
Maintenant que vous savez calculer votre vitesse de marche en randonnée, pensez à bien lacer vos chaussures, prenez votre carte et vos bâtons, et en piste !
